Blogue

MON INJECTION ANNUELLE DE Synvisc™

Depuis 9 ans, je fais de l’arthrose, surtout au genou gauche, en raison de l’entraînement intense que j’ai fait pendant mes 18 ans de carrière en athlétisme. Et malgré cela, j’ai continué à m’entraîner, parfois intensément, en participant à des courses, en faisant des squats, en mettant beaucoup de pression sur les articulations de mon genou.

Heureusement, je l’ai détecté à temps grâce à mon médecin orthopédique, qui m’a recommandé le Synvisc™. Ce liquide agit comme un lubrifiant et remplace le liquide synovial dans le genou. J’aime dire que c’est comme faire un tune-up ! Chaque injection me dure un an, et je peux continuer à faire toutes mes activités.

A vrai dire, j’ai toujours un peu d’appréhension avant mon rendez-vous, car je déteste absolument les piqûres ! Lors du rendez-vous, au moment qu’il va me piquer, je demande au médecin de ne pas me parler, pour que je me concentre et que je prenne mon souffle. Après tout… il faut que je me prépare mentalement !

 Parfois, les gens peuvent avoir une petite réaction à la piqure, avec un petit gonflement autour de la zone d’injection. Lorsque je rentre chez moi, j’applique toujours une compresse glacée à titre préventif. 

 Je planifie ces rendez-vous lorsque je sais que je n’ai pas agenda chargé, parce qu’il est recommandé d’y aller doucement après l’injection, d’éviter les longues marche, courir ou faire des activités qui sollicitent  le genou. Quand je fais cela… tout se passe bien.

« Il faut se fixer des buts avant de les atteindre »- Michael Jordan

Comme le dit le vieux dicton, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Ce qui fait le succès d’un individu, c’est d’abord et avant tout d’avoir des objectifs clairs et précis ainsi qu’une démarche à suivre. Vous voulez un truc pour définir vos objectifs? Utilisez le mot SMART comme outil. Voici comment un objectif doit être formulé pour être efficace.

S pour Spécifique : il doit être le plus précis possible pour éviter l’ambiguïté.
M pour Mesurable : vous devez trouver une façon de quantifier l’objectif pour vous assurer de sa réussite.

A pour Atteignable : vous vous devez d’avoir les ressources nécessaires pour le réaliser et l’objectif doit être motivant et offrir un défi à relever.

R pour Réaliste : celui-là pour moi n’est pas réaliste! Tout bon entrepreneur qui se respecte ne l’est pas, donc laissez-vous aller.

T pour Temporel : vous devez vous définir une plage de temps, car sinon vos projets n’aboutissent pas et restent toujours en suspens.

Pour plus de conseil comme celui-ci, suivez-moi sur mes différents médias sociaux.

📷: Zahir Namane

Quel est votre style lors de cette mise en situation?

Vous êtes à la pêche avec un pêcheur d’expérience. Vous voyez que votre collègue n’arrête pas d’attraper des poissons et vous vous dites que vous êtes à côté de lui, dans le même territoire, et vous n’avez pas attrapé de poisson pendant des heures.

Son panier se remplit, il vous reste environ 2 heures de pêche et vous savez que vous allez retourner à la maison sans provisions.  

Que faites-vous?

• Type A : Vous demandez d’être coaché. Vous lui demandez comment il fait pour que vous puissiez appliquer sa technique.

• Type B : Vous lui demandez du poisson pour manger avec votre famille plus tard

.• Type C : Vous ne demandez pas de conseils, continuez à pêcher et retourner chez vous le panier vide.

Donc, ma question est : quel est votre type?

Cela va correspondre à quel genre de personnalité vous avez. Le type A demande d’être coaché. Vous êtes quelqu’un qui cherche à apprendre, à côtoyer des gens d’expérience  pour appliquer leurs conseils dans votre quotidien, ou, vous êtes de type B, quelqu’un qui pense que tout lui est dû, qui s’attend de recevoir des cadeaux, des passes gratuites sans essayer d’apprendre, ou, vous êtes de type C, quelqu’un qui ne demande jamais conseil, qui fait à sa tête.

Vous êtes une personne qui peut réussir, mais vous ne cherchez pas à acquérir de l’expérience et votre réussite prend beaucoup plus de temps.

Performer aux Jeux olympiques dans un stade sans spectateurs.

J’étais aux Jeux olympiques récemment et je veux vous parler plus spécifiquement des difficultés dont les athlètes olympiques ont dû faire face avant d’arriver à Tokyo. Comme tout le monde, ils ont été confrontés avec les défis relevant de la pandémie.

L’isolement et la distanciation ont fait que les athlètes ne pouvaient pas s’entraîner comme ils le voulaient ou devaient s’entraîner dans des endroits de base; beaucoup n’ont pas pu le faire du tout. Les Jeux olympiques ayant été retardés, je me retrouve un an plus tard à Tokyo et je ne pensais pas voir autant de bonnes performances, mais j’ai été agréablement surpris d’en voir autant comme celle de Damian Warner au décathlon et les femmes qui ont gagné la médaille d’or au soccer parmi tant d’autres.Lors de mes conférences depuis la COVID, je parle toujours de résilience.

Lorsque nous vivons un moment difficile, il faut avoir l’esprit ouvert et travailler encore plus fort pour atteindre nos objectifs. Il faut profiter de ce temps pour en apprendre davantage. Par exemple, nous vivons dans un monde de plus en plus numérique. Pendant la COVID, j’ai été cherché un cours universitaire en marketing numérique, un autre cours en négociation, et un cours en commerce de détail au HEC. Pourquoi? Pour être encore meilleur et me préparer à affronter ce moment difficile.

Je tiens à donner l’exemple d’André De Grasse. Il a dit à ma collègue de Radio- Canada, Diane Sauvé, que pendant la COVID, il en a profité pour travailler ses faiblesses. Ces faiblesses sont au niveau du départ. Avec moins de compétition et le fait de ne pas pouvoir s’entraîner comme il le voulait, il s’est dit qu’il allait en profiter pour corriger ses lacunes aux départs et quand viendrait le temps de compétitionner, il serait prêt. Donc, c’est ça que j’essaie de dire à tout le monde. Peu importe le domaine dans lequel vous êtes, que ce soit dans le sport, les affaires, les arts, etc., c’est dans ces moments-là qu’il faut essayer d’en apprendre davantage pour être meilleur. C’est exactement ce que André a fait. Il s’est dit qu’il profiterait du temps plus tranquille pour travailler sur ses faiblesses et sa performance à Tokyo a été vraiment incroyable! Meilleure performance au 100 m, une médaille d’or au 200 m et une médaille de bronze avec l’équipe de relais. Alors je persiste à dire que dans les moments difficiles, essayer toujours de voir la lumière au bout du tunnel.

Ne lâchez pas. Travaillez plus fort, gardez l’esprit ouvert et restez positif. Tout le monde peut le faire et je vous encourage et surtout, pas d’excuses! Comme le dit si bien mon coach d’affaires « no excuses! ». Bonne continuation, on va être encore plus fort!

Être polyvalent ou être le meilleur dans son domaine?

En soi, la question est très bonne et sachez que ma réponse va probablement vous surprendre : il faut être les deux. En effet, bien qu’on soit le meilleur dans un domaine donné, il arrive parfois des imprévus et la polyvalence va nous permettre d’y faire face.

De plus, quand on est entrepreneur, nous sommes le chef d’orchestre de l’entreprise et il faut savoir se débrouiller sur tous les tableaux afin d’épauler nos entreprises. Pour qu’une entreprise ou qu’un individu soit au top, il faut avoir plusieurs outils dans son coffre et être capable de se diversifier.

Plus on est polyvalent, plus les possibilités sont grandes. Prenez l’exemple de Clara Hughes, 6 fois médaillée olympique. Ce qui est le plus impressionnant, c’est qu’elle aura réussi à gagner des médailles tant en cyclisme qu’en patinage de vitesse longue piste. C’est probablement le meilleur exemple pour vous démontrer qu’on peut être à la fois polyvalent et être au sommet de son domaine.

En terminant, je vous donne mon exemple. J’ai été au sommet de mon sport et par la suite, j’ai dû faire preuve de polyvalence et aujourd’hui, je suis un entrepreneur à succès qui joue sur plusieurs tableaux.

Le respect d’autrui

Il est important de respecter les autres.  Ça faisait longtemps que je n’avais pas voyagé ni séjourné dans un hôtel et je me suis rendu compte que le respect des autres est très important et que les gens ne font vraiment pas attention.

 Un exemple que je peux vous donner est que très récemment, à l’hôtel où je restais et étant en plein décalage, je m’étais réveillé à 3 h du matin et vers 5 h du matin,  je commençais  finalement à bien dormir. À 6 h du matin, je me suis fait réveiller par la dame de la chambre d’à côté. J’ignore si cette femme était une artiste, mais elle s’est mise à chanter avec la musique très forte. C’était très désagréable. Alors, dans tout ce que nous faisons, essayons toujours de penser à notre prochain et d’avoir le respect d’autrui.

Persévérance ou acharnement

Ça m’a pris 15 ans avant de réaliser mon rêve ultime qui était de courir plus vite que mon idole, et lors de mes conférences, on me demande souvent si pendant mon parcours j’ai fait preuve d’acharnement pour atteindre mes buts. C’est une très bonne question!

Il y a une différence fondamentale entre l’acharnement et la persévérance. Quand vous essayez d’atteindre votre objectif, que vous avez un plan et que vous utilisez toujours la même stratégie qui ne fonctionne jamais, on appelle ça de l’acharnement. Dans ce cas précis, je n’aime pas dire le mot échec, car derrière chaque erreur se cache une opportunité à saisir. À l’inverse de l’acharnement, quand on essaye de toujours changer de stratégie pour arriver à notre finalité et qu’on tente d’aller chercher d’autres outils dans son coffre sans pour autant s’éloigner de son objectif de départ, on appelle ça de la persévérance.

Pendant ces 15 années-là, je me suis équipé d’une panoplie d’outils, je me suis entraîné aux États-Unis pour voir ce qui se faisait là-bas et je me suis entraîné en Australie pour garnir mon coffre. De plus, j’ai apporté des changements à mes habitudes alimentaires, à ma nutrition, à ma musculation et à ma technique de course. Voyez-vous ce que je tente de vous expliquer? Le plan que l’on change constamment comporte son lot de risques. Je dis tout le temps que dans la vie, celui qui ne tente jamais de risques (calculés) n’obtiendra jamais de dividende aussi important que celui qui fonce dans la vie tout en ayant un esprit réfléchi.

Quand vous avez de mauvais résultats, l’essentiel est de toujours chercher le positif. Demandez-vous toujours ce qui n’a pas fonctionné et ensuite, rectifiez le tir. Donc, cherchez toujours à tirer des leçons des épreuves qui peuvent survenir dans votre parcours.

En conclusion, la grande différence entre la persévérance et l’acharnement est qu’en faisant preuve d’acharnement, on utilise la même stratégie pour toujours en ressortir insatisfait tandis qu’en faisant preuve de persévérance, on recherche toujours de nouvelles façons afin d’arriver à ses fins. Quand on parle d’amélioration de soi, il y a des entreprises qui dépensent des millions de dollars en innovation. Pourquoi font-ils ça? Justement pour garnir constamment leur coffre à outils et ainsi mettre le succès de leur entreprise à l’avant-plan.

Soyez ouvert aux critiques, prenez des conseils…, mais avec MODÉRATION (faites attention à vous).

Ce que je veux dire avec ce titre, c’est que, oui, il faut être ouvert aux conseils, mais quels seront les résultats derrière ceux-ci? Si quelqu’un vous critique et ne souligne que le négatif sans vous dire quoi faire pour que vous puissiez vous améliorer, méfiez-vous, car il y a des gens qui vous envient ou qui ne veulent pas vous voir réussir.

Il y a aussi ceux qui disent n’importe quoi sans s’assurer de la véracité de leurs propos et sans apporter de preuves pour les appuyer.

La morale de l’histoire est que, oui, il faut être ouvert aux conseils, mais ces conseils doivent être suivis d’une stratégie et d’une procédure claire à suivre.Comme je l’ai déjà dit dans un autre blogue, fiez-vous d’abord à votre instinct.

Erreur trop souvent répétée des entrepreneurs

Je m’adresse aux entrepreneurs qui cherchent un investissement ou un investisseur pour leur entreprise. L’erreur que beaucoup trop d’entrepreneurs font est de prévoir quelle sera la valeur de leur entreprise dans 5 ou 10 ans, et qui demande à l’investisseur un montant équivalent à cette prédiction. Voilà une erreur que je trouve trop commune de nos jours. La relation entre l’entrepreneur et son investisseur doit être vue comme un travail d’équipe et non le désir d’aller chercher un montant dérisoire. Donc, l’investissement demandé devrait toujours refléter la valeur actuelle de notre entreprise.

Si votre investisseur vient au sein de votre équipe, c’est que celui-ci croit en votre projet, mais aussi que son investissement lui porte un certain risque. Vous devez donc prendre ce facteur en considération. Alors, si l’investisseur vous prêtait un montant équivalent à votre projection, mais que celle-ci s’avérait trop à la hausse, rembourseriez-vous l’argent perdu à votre investisseur? Pour la plupart, la réponse est bien entendu un « non » catégorique. Il est donc équitable que la personne qui s’engage à investir dans votre entreprise le fasse proportionnellement à la valeur actuelle de votre entreprise.

Rappelez-vous de ne pas répéter ces erreurs afin de ne pas faire fuir les investisseurs qui croient en vous.

Voici la suite du blogue « N’ayez pas peur d’aller frapper aux portes ».

Aujourd’hui, je vais vous raconter une histoire récente d’une porte que j’ai ouverte à un jeune passionné qui cherchait sa première chance.

En automne 2020, j’ai effectué une conférence en webinaire pour le Sommet de l’entrepreneuriat organisé par le HEC devant environ 80 personnes provenant de tous les milieux. Parmi les participants, il y avait un jeune étudiant en marketing sportif du Cégep de Thetford qui fût extrêmement touché par ma conférence et qui a décidé de me contacter par la suite.

Le but de son message était d’explorer la possibilité d’effectuer un stage avec moi cet été au sein de mon entreprise. Voyant son insistance et son enthousiasme, le 27 novembre dernier je lui propose une réunion Zoom de 30 minutes pour explorer différentes avenues avec lui. Son intérêt et la fougue qu’il avait dans ses yeux, je la vois en moi chaque jour de ma vie, donc je lui dis que je reviendrai avec une proposition concrète après le week-end. J’ai alors pensé à l’histoire du restaurant et je me suis dit que ce jeune n’a besoin que d’une occasion pour se propulser dans ses aspirations futures et c’est pour cette raison que je lui ai donné sa chance.

C’est pourquoi aujourd’hui, Louis-Philippe Carrier , étudiant au Cégep de Thetford, peut maintenant dire qu’il est conseiller en communication, responsable des réseaux sociaux et du service à la clientèle pour mon entreprise Sprint Management et il en est plus qu’heureux. Pour le citer : « Je considère Bruny comme un réel mentor et l’expérience que je vais acquérir à ses côtés va me permettre de conquérir les plus hauts sommets ».Vous voyez quand je vous disais de redonner au suivant, c’est par des exemples concrets comme celui-ci que je le fais encore aujourd’hui.Votre sprinteur préféré